La petite ville de Chidambaram est connue dans toute l’Inde pour son sanctuaire du Naaraja, le «danseur cosmique», l’une des plus célèbres représentations du dieu Shiva effectuant sa «danse bienheureuse» composée de 108 poses différentes! Le temple est très animé, beaucoup de prêtres à l’intérieur et de mendiants devant la porte mais assez peu de touristes.
C’est le seul temple privé de la région, il est géré par les brahmanes qui en sont les propriétaires et qui en profitent pour exiger des dons. Malheureusement les photos sont interdites dans le temple. Dommage, belle ambiance !
Nous poursuivons notre route vers Pondichéry et faisons halte dans la petite école gouvernementale d’un village afin de remettre notre gros stock de crayons de couleur et de stylos aux enseignants. Notre voiture s’arrête et déjà les enfants nous font signe avec de grands sourires. Nous avons un rapide aperçu des conditions de travail dans cette école rurale. Comme toujours, les gamins sont très accueillants et enthousiastes. L’enseignante place tout le monde pour une photo de groupe dans la cour, les fillettes se bousculent un peu pour être à coté de nous.
Nous v
oilà déjà repartis pour notre prochaine étape à Pondichéry. En route nous passons un pont, Vengi doit s’acquitter de frais de passage auprès de deux policiers. A notre grande surprise, ils parlementent et ………….demandent à être pris en photo avec Gérard!!! Les torses bombés, les moustaches fières et le sourire aux lèvres. Incredible India!
Nous arrivons à Pondichéry en début d’après midi à l’hôtel Atithi. L’hôtel est neuf et bien situé non loin du centre. Pondichéry, rebaptisée Puducherry en 2006, est bien une ville tamoule avec ses klaxons, sa clameur et son chaos. Mais elle conserve des traces bien visibles de son passé de sous-préfecture française des tropiques, avec son cours Chabrol aux façades ocres, sa statue de Jeanne d’Arc, l’alliance française, des rues Romain Rolland, Saint-Louis, Dumas. Bon nombre d’autochtones parlent la langue de Molière : souvent anciens soldats des guerres d’Indochine, et d’Algérie. Il y a même des Indiens qui y jouent à la pétanque !
Après une courte pause nous partons à la découverte du quartier indien et de ses artères principales, Gandhi Road et Nehru Road, puis nous allons sur la promenade qui longe la plage dans le quartier français. Il fait très chaud, nous retournons au frais à l’hôtel, nous ressortirons encore ce soir. Vers 18h la circulation dans les artères principales est infernale, mobylettes dans tous les sens et concert de klaxons. Nous effectuons quelques achats et prenons le tuck-tuck jusqu’a la statue de Ghandi dans le quartier blanc. Nous dînons dans le quartier français à la « Maison Rose », sous les mangiers dans une petite cour à l’arrière d’une maison coloniale. Belle cuisine soignée. Puis petite balade digestive sur la digue où sont rassemblés tous les Pondicherrins qui viennent prendre l’air du large. Après la fournaise de l’après-midi, il y fait bon. Vers 22h nous rentrons à l’hôtel en tuck- tuck.