Nous longeons la côte dalmate vers le nord pour arriver à Primošten, un petit paradis situé sur un îlot qui fut relié au continent au début du 19e siècle. La toute première chose à faire en arrivant à Primošten, c’est de s’arrêter avant d’y pénétrer. En effet, il ne faut surtout pas manquer la vue sur cette merveille de la nature peaufinée pa la main de l’homme.
Sinon, Primošten est un petit village aux maisons aux toits de tuiles, avec des caves abritant des vieux tonneaux d’où émanent des parfums de vin de terroir. Quelques vieilles dames vêtues de noir grimpent les étroites ruelles pour rejoindre tout en haut du village, une église et son cimetière orienté vers le couchant.
La route côtière nous mène a Šibenik. En arrivant, nous sommes surpris par les vieux HLM délabrés et la tristesse qu’ils dégagent. Il faudra aller au centre, jusqu’à la vieille ville pour découvrir le joyau qui s’y cache : la cathédrale Saint Jacques qui est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
C’est un monument magnifique qui date du 15e siècle et que l’on doit à deux grands artistes de l’époque, George le Dalmate (Juraj Dalmatinac) et Nicolas le Florentin (Nikola Firentinac). La partie extérieure a été récemment rénovée et la pierre blanche a retrouvée alors toute sa splendeur.
La frise de 72 visages fait la renommée de la cathédrale. Elle représente des contemporains de George le Dalmate.
En face de la cathédrale on peut voir la statue de George le Dalmate qui admire son oeuvre.
Sibenik conserve un riche patrimoine rappelant son passé vénitien. À cela s’ajoute le charme d’une cité qui invite à la flânerie et à l’errance, avec ses ruelles dallées, son animation et ses boutiques.