
La richesse de l’Ouzbékistan ne réside pas uniquement dans son patrimoine culturel extraordinaire, mais aussi dans un peuple fier de son histoire, à l’hospitalité légendaire et au cœur en or. Notre guide Komil en était un parfait exemple! Nous avons adoré voyager avec lui! Merci Komil!
Lire la suite: Hospitalité et saveurs ouzbeksLes hommes ouzbeks sont reconnaissables par le dopy, calotte à quatre pans le plus souvent noire brodée de blanc, vissé sur leur tête, tandis que les femmes arborent des vêtements en ikat, textile aux motifs et aux couleurs éclatants.




Véritables épicuriens dans l’âme, les Ouzbeks font des repas un temps de partage où les tables se colorent de plusieurs plats aux mille et unes saveurs..







Les tables d’hôtes (encore rares en Ouzbekistan) ont toujours été de merveilleux moments de rencontre et d’échange. Que ce soit à la table d’hôtes tenue par l’épouse de notre guide Komil (Hilol House à Tashkent) ou chez une adorable ancienne mathématicienne à Samarcande. Que de beaux souvenirs!










Goûter à la cuisine locale et traditionnelle est un excellent moyen d’apprendre à connaître un peuple, sa culture et son histoire, et l’Ouzbékistan ne fait pas exception. Sa cuisine légèrement épicée a su ravir les grands Emirs pendant des siècles, nous nous sommes régalés aussi.

Voici quelques spécialités de la cuisine locale que nous avons gouté pendant notre séjour :
Le plov
Le plov est un plat rependu à travers l’Asie centrale, mais il est d’origine ouzbèke. Ce plat qui se partage dans une grande assiette est fait de riz, oignons, carottes et viande frits, cuits dans la graisse de mouton.

Un bon plov se juge à la quantité d’huile qui reste sur la cuillère ! Le plov peut être agrémenté de grenade par exemple, pour un mélange sucré-salé délicieux. C’est un plat de fête et de famille!.
Les samsas
Le samsa est un petit pain fourré à la viande et aux oignons, cuit de la même façon que le pain local. Vous l’aurez compris : doré à l’extérieur, il est tendre et fondant à l’intérieur ce qui en fait l’un des meilleurs en-cas de la région.



C’est un plat courant, consommé tous les jours, vendu aux bords des routes et qui constitue un plat à lui seul. En Ouzbékistan, ces pains sont cuits dans des fours en terre. Ils jalonnent les routes. Les pains sont collés sur les parois du four.


Les mantys
Les mantys sont des gros raviolis farcis traditionnellement à la viande, mais que l’on peut aussi trouver aux oignons, ou au potiron. Le manty est généralement servi avec du suzma, un produit laitier dont la saveur ressemble à celle du lait aigre épais.



Les chachliks
Si vous aimez la viande, ce sera sûrement votre plat préféré. Les chachliks sont des brochettes de viande, marinées à l’avance et cuites au feu de bois. chachlik en ouzbek signifie « six bouchées ».





On les prépare en alternant des morceaux de viande et de graisse. La viande est très tendre et parfumée et se mange avec des oignons et du vinaigre : un vrai régal ! Nous avons beaucoup apprécié!
Le dimlama


Un plat parfait pour se réchauffer, le dimlama est une sorte de ragoût, avec de la viande, des oignons et des légumes mijotés. Il est cuisiné traditionnellement dans une marmite en fonte sur du feu de bois.


Le pain de Samarcande
Vous ne pouvez pas partir de l’Ouzbékistan sans avoir goûté au pain de Samarcande!. Ce pain rond, appelé « lepioshka », est cuisiné partout en Asie centrale, mais c’est à Samarcande qu’il est meilleur.



Cuit dans un tandir, four traditionnel en forme de puits, il ressort délicieusement tendre. Il est collé aux bords du four avec un peu d’huile.



Le thé
Le thé, vert ou noir, est la boisson incontournable en Ouzbékistan. Le thé se dit kuk-choy pour le thé vert et kora-choy pour le thé noir, qu’on boit sans lait ni sucre, accompagné d’amandes et pistaches sauvages. Servi à toute heure de la journée, en guise de bienvenue, d’au revoir, ou juste pour passer le temps, le thé est une véritable religion et le servir obéit à tout un cérémonial.


Il est préalablement versé trois fois dans une tasse et reversé à chaque fois dans la théière. Cela permet de bien faire diffuser le thé. C’est notre chauffeur qui s’occupait toujours de ce rituel pour nous!


Ces trois temps symbolisent loy, l’argile, moy, la graisse et tchaï, le thé ou l’eau. Le premier étanche la soif, le second isole du froid et du danger, le troisième éteint le feu. Les tasses ne sont jamais remplies, ce qui signifierait qu’il est temps, pour l’invité, de partir.



Sa situation entre la Perse et la Chine a non seulement valu à l’Ouzbékistan d’être une escale importante sur la route de la soie, mais également un carrefour culturel et culinaire offrant des spécialités variées faisant écho aux gastronomies de ces deux grandes puissances. Pendant tout notre voyage, les repas ont été de beaux moments de partage! Surtout, n’hésitez pas à accepter une invitation chez un particulier. La nourriture n’en sera que meilleure et la rencontre plus chaleureuse.





