Khiva la médiévale

Ce matin vers 7.00h, notre guide Komil nous attend à l’aéroport d’Ourguentch et nous filons directement à Khiva (30km). Nous y resterons quatre journées pour découvrir les trésors de la ville ainsi que les forteresses du désert.

Après une petite pause pour nous remettre du vol assez inconfortable avec Turkish Airways, nous partons à pied avec Komil pour une première approche de Khiva. Belle surprise, Komil parle parfaitement notre langue et est très cultivé. C’est un plaisir de voyager avec lui. Nous sommes enchantés!

Itchan Kala, la vieille ville fortifiée 

Khiva est un ancien comptoir sur la Route de la Soie. Protégée par une muraille en pisé (mélange de terre et de paille de riz), elle était la dernière escale des caravaniers de la Route de la Soie avant la traversée du désert en direction de la mer Caspienne. L’ensemble historique Itchan-Qala est une ville médiévale pratiquement intacte à l’intérieur de Khiva.

Nous explorons Itchan Kala, la ville médiévale entourée de remparts imposants. Ces fortifications, constituées de murs crénelés couleur sable, atteignent une hauteur d’environ dix mètres. L’intérieur de la vieille ville très bien conservée et d’une propreté exemplaire dévoile un dédale de rues pavées, ponctuées de mosquées, medersas, mausolées et d’autres constructions historiques. L’absence de voitures nous transporte hors du temps.

Kalta Minor, le minaret court

Le « minaret court » est l’un des symboles de Khiva. Il devait à l’origine être le minaret le plus élevé d’Orient, avec une hauteur de 70 mètres. Les travaux ont été interrompus alors qu’il avait atteint 29 mètres. La structure est couverte de briques vernissées turquoise, azur et de faïences.

Le minaret Islam Khodja

Le minaret Islam Khodja est l’une des constructions les plus récentes de la ville fortifiée. Minaret le plus haut de Khiva (44,5 mètres), il se distingue par sa forme élancée et ses anneaux colorés qui rétrécissent vers le sommet. La lumière de l’aube le met particulièrement en valeur.

Le mausolée de Pakhlavan Makhmoud

Pakhlavan Makhmoud est le saint patron de la ville de Khiva. Personnage hors du commun, il était fourreur de son état, lutteur hors pair et poète. Les lutteurs professionnels Iraniens jusqu`à nos jours adressent la prière au grand Pakhlavan Makhmoud avant chaque lutte. Le mausolée est coiffée d’une étincelante coupole de céramique turquoise. Cette coupole bleu persan avec un tambour en arabesques bleues et blanches est saisissante.

Dans la cour intérieure du mausolée, se trouve un puits où viennent boire les jeunes mariés désirant un enfant.

Le harem Tash-Khauli

Derrière les hautes murailles de cette citadelle au cœur de la ville, le Khan (l’empereur) se fit bâtir un palais comprenant les appartements royaux et un harem. Les artisans de Khiva était réputés pour la qualité de leurs décorations et leur travail du bois. Les iwans du harem sont la meilleure illustration de leur maitrise.

La décoration de cet ensemble est très fine : majoliques, colonnes de bois ciselé, plafonds peints de motifs géométriques.

La pièce la plus grande et richement décorée est la chambre du khan, les quatre autres chambres étaient destinées aux femmes du khan dont le nombre ne doit pas dépasser quatre d’après le Coran.

Juma Masjid, la mosquée du vendredi

De l’extérieur, rien, ou presque, ne permet de deviner le caractère grandiose de la mosquée du Vendredi.

L’intérieur est plus que surprenant : une forêt de colonnes de bois sculpté soutient le plafond de la mosquée. Chaque pilier semble avoir son histoire, l’un des plus célèbres étant celui provenant d’Inde. 

Les riches pèlerins venant en affaires à Khiva offraient parfois à la mosquée une colonne sculptée dans le style de leur ville, qui venait ainsi remplacer une autre colonne trop âgée. Au total, la mosquée compte 213 colonnes, toutes d’âges et de motifs différent

La Médersa de Moukhammad Amin-Khan

La médersa de Moukhammad Amin-khan impressionne par sa grandeur. Elle est non seulement la plus grande médersa à Khiva, mais aussi la plus importante en toute Asie Centrale.

Et ce n’est pas par hasard qu’à son entrée il y a l’écriture en arabe: “Ce formidable bâtiment existera éternellement à la joie des générations montantes”. Le bâtiment est décoré de briques glaçurées, majolique traditionnelle et toutes les portes sont ornées de sculptures artistiques. La madrassah est devenu un hôtel de charme mais on peut visiter une partie du bâtiment.

Les ruelles de Khiva

Se balader dans les ruelles de Khiva fut un régal! Partout, les odeurs d’encens se mêlent à celles des chachliks (brochettes de viande marinée, grillées au feu de bois).

Dans les rues et les cours, des étals sont remplis de magnifiques étoffes en soie et soie-coton, de gants ou bonnets en laine de chameau, de chapkas touffues en mouton et de de broderies traditionnelles.

L’ocre des murs contraste avec le bleu des coupoles et des motifs des mosaïques. La lumière du crépuscule ajoute des notes poudreuses.

Toprak Kala, le trésor de l’ancien Khorezm

Partis de Khiva de bonne heure, avec Komil et notre chauffeur, nous commençons la journée avec la traversée du mythique fleuve Amou-Daria. Un très long pont enjambe l’Amou Daria , gardé à chaque extrémité par des policiers. Le long du fleuve les vaches sont nombreuses. La route est très mauvaise. On cahote dans les nids de poules. Aucun panneau indicateur ne guide le chauffeur qui heureusement connait la route par cœur.

On ouvre grand les yeux et on apprécie les paysages. Nous entrons dans le Karakalpakstan, une république souveraine au sein de la république d’Ouzbékistan et commençons la traversée d’un désert rouge, bordé de champs où sont cultivés le coton, le riz et le blé. Le Khorezm, bien pourvu en eau est une région rizicole. Le riz est la base du plat national, le plov. Le coton « or blanc » est semé en mai récolté en septembre. Nous ne le verrons pas.

Puis les kalas, destination du jour, apparaissent à l’horizon. Kyzil Kala, Ayaz Kala et Toprak Kala, ancienne capitale du Khorezm, sont des forteresses en terre cuite construites aux alentours du Ier siècle avant J.C. et désertées plus ou moins au VIIe siècle de notre ère.

Si elles semblent encore préservées, c’est parce qu’elles ont été protégées par la terre qui les recouvrait jusqu’à leur découverte en 1938. Mais il faut vite profiter de pouvoir les voir si bien, car le tourisme et la pluie les dégradent rapidement.

La forteresse de Toprak Kala domine la plaine de l’Amou Daria perchée sur sa colline. A l’époque l’Amou Daria  avait son lit proche de la colline, mais le fleuve surnommé « fleuve fou ou fleuve enragé », changeait souvent de lit.. Toppraz-Kala ou la « ville de la terre » est l’un des monuments les plus précieux et les plus majestueux de l’ancien Khorezm. Le monument fut découvert en 1938 par le célèbre archéologue et historien Sergei Pavlovich Tolstov.

Ce magnifique château servait de résidence aux rois de Khorezm aux IIe et IIIe siècles de notre ère. Plus de 2,5 mille personnes vivaient dans la ville et la moitié d’entre elles travaillaient dans la résidence du palais.

Ce sont des lieux absolument fascinants, gigantesques, où il est encore possible de bien comprendre comment était structurée la cité. Komil nous a fourni de riches informations sur l’histoire et le fonctionnement de ces belles kalas.

Pour le déjeuner, il nous emmène dans une yourte en plein désert. Nous sommes assis sur des tapis et quelques coussins, donc réservé aux personnes jeunes et souples (comme nous!) car on ne sait où mettre ses jambes! Comme pour tout repas ouzbek, tous les mets sont posés sur la table et chacun se sert. Crudités, soupe, pot au feu, fruits, gâteaux, beignets, fruits secs…Le tout est toujours accompagné de thé. C’est très bon!

Sur la route du retour, nous croisons un berger et son troupeau. Il emmène ses bêtes se désaltérer et se laver dans la rivière avant la tonte. Parmi ses bêtes, Komil aperçoit les fameux moutons Karakul, une race très ancienne.

Le mouton Karakul est originaire de l’Ouzbékistan, où la végétation est désertique et l’eau rare, c’est pourquoi il possède une réserve de graisse localisée… dans la queue !

Les agneaux sont élevés pour leur laine, résistante et considérée comme luxueuse : l’Astrakan. Une soyeuse toison noire et bouclée que l’on retrouve sur de luxueux manteaux et autres chapkas.


Boukhara, la perle du Kyzyl Kum

Boukhara est une ville située au milieu d’une oasis et à proximité des grands fleuves mythiques l’Amour-Daria et le Syr-Daria. Elle était l’un des arrêts majeurs sur les voies caravanières. Son originalité vient de sa capacité à avoir absorbé toutes les cultures qui se sont fixées sur son territoire. Cette ville de commerçants a utilisé les bénéfices de ses activités mercantiles pour construire des bâtiments élégants et pour accueillir sans cesse la fine fleur du monde intellectuel des régions avoisinantes. Poètes, philosophes, médecins, géographes, historiens…

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Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan

Pour notre dernière étape, nous avons voyagé en train (TGV) de Samarcande à Tachkent. Une belle découverte! La gare de Samarcande est un complexe moderne et très propre équipé de tout le nécessaire pour l’accueil des voyageurs.

De tous les pays héritiers du chemin de fer d’Asie centrale de l’époque soviétique, l’Ouzbékistan a été le plus actif du point de vue du développement de son réseau ferroviaire. Le confort des passagers n’a pas été oublié!

Lorsque nous sommes montés dans ce train à Samarcande, nous nous sommes demandé « sommes nous vraiment en train de faire un voyage en train en Asie centrale ? » Un wagon luxueux, du personnel très serviable, des sièges très confortables, un service de thé gratuit…Génial!


Depuis 2011, l’Ouzbékistan exploite une ligne ferroviaire à grande vitesse où circulent des trains Afrosiyob, une variante des trains Talgo fabriqués en Espagne. Ce train moderne relie les deux villes  en 2h10, à une vitesse pouvant atteindre 254 km/h! Les prix sont très attractifs! Tarif en 1er classe: 276 000 Sum soit environ 17 euros!

Bienvenue à Taschkent, la capitale de l’Ouzbékistan !

Tachkent, c’est un univers inattendu, hétéroclite et cosmopolite. La reconstruction très soviétique qui a suivi le tremblement de terre de 1966 côtoie les vieux quartiers historiques de Chorsu, ponctuée par les nouveaux édifices prestigieux, tout en marbre et en dorures, qui se veulent la vitrine de la richesse du pays.

Tachkent est la capitale de l’Ouzbékistan depuis 1930. « Tach » veut dire « pierre », « Kent », « ville », tout simplement. Elle fut, du temps de l’URSS, une des villes préférées des soviétiques. Quand on est un simple touriste, on peut comprendre pourquoi. Tachkent est une ville plus fraîche que le désert environnant, grâce aux montagnes toutes proches.

Cette ville moderne, aux grands boulevards et aux beaux bâtiments, mérite son titre de capitale de l’Ouzbékistan à bien des égards, comme nous le verrons. La ville possède de nombreux endroits emblématiques, avec des parcs, des marchés, mais peu de monuments, ravagés par plusieurs conquérants ou tremblements de terre… Nous allons nous promener une journée dans cette capitale, combinant l’architecture traditionnelle ouzbèke, européenne, soviétique et moderne.

La Place de Tamerlan

La Place de Tamerlan occupe une position tout à fait centrale dans la ville, où se trouve ausii le plus grand hotel du pays, l’hôtel Uzbekistan, dans lequel l’esprit soviétique rôde encore…

Cette place était, comme bien d’autres en URSS, édifiée à la gloire du régime communiste, où se succédèrent les statues de Lénine, puis Staline, Karl Marx et un général russe… pour finalement laisser la place en 1996 à la statue équestre actuelle du grand conquérant Tamerlan.

Si Tamerlan est représenté à cheval, c’est parce que Tachkent était la ville de sa diplomatie, il y rencontrait les ambassadeurs et autres notables venus du monde entier.

Le Bazar de Chorsu

Chaque ville d’Ouzbékistan possédait une place nommée « Reghistan », point de rencontre des commerçants, venus faire les marchés. C’était une place dédiée aux événements qui rythmaient la vie de la ville. Celle de Tachkent n’existe plus, ou du moins, dans sa forme telle qu’un ouzbèk avait pu la connaître avant le grand tremblement de terre de 1966. En effet, les soviétiques, lors de la reconstruction, ont transformé le Reghistan en un carrefour de grandes rues, très fréquentées. C’est aujourd’hui l’entrée du Bazar de Chorsu (Eski-Juva)

Il s’agit du plus vieux marché de la ville de Tachkent. Un grand dôme a été construit pour protéger les marchands de la poussière et de la chaleur. Très prisé par les locaux et les étrangers, Chorsu bazaar est l’endroit idéal pour un bain culturel et culinaire!

Au cours du Moyen-Âge, les voyageurs de la route de la soie s’arrêtaient à Eski-Juva pour troquer des marchandises et faire des échanges culturels. On venait des quatre coins du monde pour y trouver toute une variété de denrées et d’œuvres orientales. Le nom Chorsu dérive d’ailleurs du Perse qui signifie « quatre chemins ».

On retrouve au rez-de-chaussée les marchands de salades, de produits laitiers et les bouchers. La viande de bœuf, d’agneau, de cheval ainsi que de poulet est particulièrement recherchée par les locaux.

On peut y acheter leur fameux kazy, une grande saucisse à base de cheval.

En accédant à l’étage, une odeur d’épices nous chatouille agréablement les narines. Le long d’un balcon circulaire se trouvent des dizaines de comptoirs remplis de noix, de friandises, de safran, de curcuma et bien d’autres. Certains marchands vendent un assortiment de noix et de fruits séchés joliment empaquetés.

Du haut du balcon, on peut admirer la vue panoramique de toute l’enceinte.

En sortant du dôme central, des marchands de légumes et de fruits fraîchement cueillis étalent leurs produits à côté des vendeurs de pain traditionnel. Ces derniers sont de forme arrondie ornée de jolis motifs et aplatie au centre. La cuisson au feu de bois lui confère une odeur et une saveur succulente.

A proximité du bazar de Chorsu, des choykhanas (cafés ouzbeks) vous accueillent en toute convivialité. Vous pourrez y déguster un bol de shurpa (soupe), du riz pilaf, du shashlyk parfumé et bien d’autres délices encore. Les touristes sont les bienvenus!

Le métro de Tachkent

Le transport urbain le plus pratique d’Ouzbékistan est également une attraction touristique majeure, car le métro de Tachkent fait pratiquement office de musée à plusieurs de ses arrêts.

Sa construction a commencé après un terrible tremblement de terre de 1966. Et c’est grâce à la collaboration de géologues, physiciens et sismologues, que ce métro, pouvant résister à un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter, a vu le jour.

Maintenant que les photographies sont autorisées dans ses tunnels, le métro de Tachkent a attiré l’attention des touristes pour ses luminaires ornés et ses peintures murales qui reflètent l’histoire ouzbèke et soviétique.

Immaculé et facile à utiliser avec une carte du métro de Tachkent, le métro est presque entièrement souterrain et reste frais en été et chaud en hiver. Nous vous conseillons de monter et descendre à différents arrêts, les stations Kosmonavtlar, Pahktakor, Oybek, Beruniy et Toshkent étant parmi les plus belles.

Le métro le plus propre, le plus beau, le plus facile à utiliser même si vous ne parlez pas un seul mot d’ouzbek!

La place et la mosquée d’Hazrati Imam

Située au cœur de l’ancienne ville de Tachkent, la place d’Hazrati Imam est un lieu historique composé de plusieurs bâtiments construits à différentes époques. Le plus vieux date du XVIe siècle et le plus récent de 2007. Ce centre religieux est baptisé en l’honneur de l’illustre imam Hazrati.

C’est l’un des sites historiques incontournables de Tachkent. Sur la place, vous voyez d’abord la mosquée Tillya Sheikh. Il s’agit d’une mosquée relativement nouvelle. Les intérieurs de la mosquée sont magnifiques.

Sur la place se trouve également le musée de la bibliothèque Moyie Mubarek, qui abrite le plus ancien Coran du monde.

Tachkent est une ville qui se révèle assez agréable à vivre. Les nouvelles adresses de bars et de restaurants qui se multiplient à la faveur du petit vent de liberté soufflant sur le pays depuis la disparition du président Karimov, ont conféré à la capitale ouzbek la dimension moderne et agréable à vivre . Aussi, cette étape souvent négligée par les circuits touristiques devrait convaincre de plus en plus de curieux, prêts à se frotter à une autre image du pays.

Notre voyage sur la route de la soie

Partir sur la Route de la soie, c’est cheminer entre l’Orient et l’Occident, là où les idées, les marchands et les explorateurs ont transité. Cet ancien réseau de routes commerciales, reliait la Chine à la Syrie, en passant par le Kirghizistan ou le Kazakhstan.

Quel que soit le parcours, la Route de la soie traversait invariablement l’Ouzbékistan. Mais que reste-t-il aujourd’hui de ces itinéraires mythiques, au nom si évocateur ?

Après les nombreuses recommandations enthousiastes d’amis ayant voyagé en Ouzbékistan, nous avons décidé en avril 2024 de marcher dans les pas des caravaniers et d’explorer ce vaste pays d’Asie centrale. Découvrir ce carrefour de cultures et de traditions, rencontrer ses habitants, voir ses trésors architecturaux et ses villes de légende, comme Khiva, Samarcande et Boukhara. .

La réalité a dépassé nos attentes!

L’Ouzbékistan, un univers de rêve, un joyau encore assez méconnu au cœur de l’Asie centrale. Il fait partie de ces pays que l’on a souvent du mal à positionner sur une carte. L’Ouzbékistan est entouré par le Kazakhstan (au nord), le Kyrgyzstan et le Tajikistan (à l’est), le Turkménistan (au sud-ouest) et l’Afghanistan (au sud-est). Il s’étend sur près de 450 000 km2 et compte 36 millions d’habitants. 

Ses villes millénaires, ses grandes étendues de steppes et de déserts, ses montagnes imposantes et ses oasis fertiles tracent une géographie particulière. Khiva, Boukhara, Samarcande : ces noms évoquent des légendes lointaines et des rêves d’exploration. Témoins de siècles d’histoire, ces cités sont des trésors classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Grâce à son emplacement stratégique, l’Ouzbékistan était un carrefour sur la Route de la Soie. Cette route mythique et les grandes caravanes qui y passaient favorisait les échanges non seulement de marchandises (soie, épices, pierres précieuses, porcelaines, thé, papier), mais aussi de cultures et d’idées entre les peuples d’Asie.

Les influences de différentes civilisations – perse, arabe, turque, mongole et russe – ont façonné la culture ouzbèke, créant une mosaïque fascinante. Ces traditions séculaires et cet artisanat perpétuent l’héritage d’une civilisation étonnante.

Mais l’Ouzbékistan est bien plus qu’un musée à ciel ouvert. L’hospitalité de ses habitants rend la découverte mémorable et authentique.

Le pays n’est pas figé dans son passé glorieux. Il se tourne progressivement vers la modernité. Tachkent, la capitale, incarne cette évolution, associant patrimoine historique et vision progressiste.

Voyager en Ouzbékistan est une invitation à la découverte, à la contemplation de merveilles d’un autre temps. Un périple empreint de dépaysement où le passé et le présent se rencontrent pour créer une expérience inoubliable. 

Hospitalité et saveurs ouzbeks

La  richesse de l’Ouzbékistan ne réside pas uniquement dans son patrimoine culturel extraordinaire, mais aussi dans un peuple fier de son histoire, à l’hospitalité légendaire et au cœur en or. Notre guide Komil en était un parfait exemple! Nous avons adoré voyager avec lui! Merci Komil!

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Les hommes ouzbeks sont reconnaissables par le dopy, calotte à quatre pans le plus souvent noire brodée de blanc, vissé sur leur tête, tandis que les femmes arborent des vêtements en ikat, textile aux motifs et aux couleurs éclatants.

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Nos coups de cœur en terre ouzbèke

L’Ouzbékistan, au cœur de l’Asie centrale, est un pays unique en son genre. Carrefour des civilisations avec les traces des grands empires : de celui d’Alexandre le Grand à celui des tsars en passant par ceux de Gengis Khan et Tamerlan.

Carrefour des modes de vie, entre les tribus nomades et quelques-unes des plus anciennes cités sédentaires du monde.

Carrefour des religions, à la croisée des influences bouddhistes, chrétiennes et musulmanes, sans qu’aient jamais été réellement effacées certaines traditions laissées par le chamanisme ou le mazdéisme.

Carrefour culturel enfin, qui se découvre tout au long de la mythique route de la soie qui reliait la Chine à l’Occident avant l’avènement des grandes voies maritimes.


De chacun de ces visages, l’Ouzbékistan a conservé un héritage, à travers le mode de vie de sa population et des monuments parmi les plus prestigieux du monde musulman.


Prendre la mythique route de la soie et se laisser séduire par les charmes de l’Orient, un rêve pour beaucoup de voyageurs. C’était aussi le notre ! Voici les endroits qui ont conquis notre cœur en Ouzbékistan.

Irrésistible Khiva

Un voyage en Ouzbekistan n’aurait pas la même saveur sans Khiva et plus particulièrement Itchan Kala, la partie intérieure de la cité-oasis fortifiée, située à l’extrême ouest du pays. C’est ici que les caravaniers venaient jadis faire une dernière halte avant de s’aventurer dans le désert vers l’Iran.

Avec ses somptueux minarets, son imposante forteresse médiévale et ses ruelles où il fait bon se balader à pied, cette ville bimillénaire a de quoi plaire !. En tout cas, à nos yeux!

Son récent lifting a su lui redonner de la fraîcheur sans pour autant altérer son cachet authentique et son atmosphère incroyablement tranquille malgré le flot de touristes. Une ville qui nous a enchantés. Un coup de cœur, ça ne s’explique pas. 

La belle Boukhara

Foyer majeur de la culture islamique sous l’empire perse, elle demeure l’une des villes médiévales d’Asie centrale les mieux préservées à ce jour, témoignant de l’admirable maîtrise de l’architecture et de l’urbanisme de la dynastie chaybanide. 

La citadelle de l’Ark, la mosquée Bolo Khaouz, le mausolée d’Ismail Samani et l’ensemble de Poi-Kalyan coiffé de son vertigineux minaret et de ses coquettes coupoles turquoise sont un vrai bonheur pour les amateurs de photos que nous sommes.

Et quand dans la cour intérieure d’une ancienne medersa se joue un concert de musique traditionnelle, c’est juste magique!

Samarcande, la perle de la route de la soie

Autre ville ouzbèke, autre ambiance. Nichée au cœur de l’Ouzbekistan, cette cité millénaire captive les voyageurs par sa beauté légendaire, sa richesse culturelle et son ambiance envoûtante.

A la nuit tombée, elle devient magique, lorsque les silhouettes illuminées des trois médersas monumentales couvertes de faïence bleue et or et du magnifique mausolée Gour Emir se détachent sur le ciel noir. 

S’immerger dans l’atmosphère de Samarcande, c’est comme voyager dans le temps tout en restant ancré dans le présent. Les ruelles étroites bordées de bazars animés transportent les visiteurs vers une époque révolue, tandis que les cafés branchés et les boutiques élégantes rappellent que la modernité a également trouvé sa place dans cette ville chargée d’histoire.


N’hésitez pas, il y a mille et une raisons de partir dans les pas des caravaniers à la découverte de ce pays où l’hospitalité a été érigé en mode de vie.!

L’agence Définition-Asie (https://www.definition-asie.com) a su nous ouvrir les portes d’ un pays merveilleusement beau et nous faire rencontrer des hôtes d’ une rare hospitalité et d’ une extrême bienveillance. Un grand merci à Balan Kolhazi et à son équipe, ce fut un voyage parfait en tous points!

Katta rahmat à notre guide Komil pour sa gentillesse, ses attentions à rendre notre voyage exceptionnel, sa connaissance du pays (culture, histoire, économie), son français impeccable et son sens de l’organisation optimal pour nous faire profiter a chaque instant de son pays et de la meilleure lumière pour nos innombrables photos ! Merci Komil!

L’Ouzbékistan est un pays magique, nous en sommes revenus éblouis !