Le Brionnais

Escapade dans le Brionnais

Le Brionnais, ce petit « pays » situé au sud de la Bourgogne vaut un détour!

Du vert, du blanc avec les charolaises… et la couleur crème (plutôt ocre que crème) pour habiller les façades des nombreuses églises romanes qui émaillent la région.

Vous l’aurez compris : que l’on soit nature ou culture, tout en Brionnais invite à la douceur et au ressourcement. Nous y avons passé quatre jours avec Audrey et Matthieu en juillet 2025 à la découverte de cette région que nous ne connaissions pas.

Au Moyen Âge, l’avènement de Cluny provoqua une grande effervescence spirituelle et la construction frénétique d’églises et de chapelles. Le sud Bourgogne se couvrit ainsi peu à peu d’églises dans le plus pur style roman.

Aujourd’hui, on peut les admirer en suivant « Les Chemins du Roman », un road-trip totalement dédié à l’art roman qui nous a emmenés sur les chemins secrets du Brionnais!

Chaque chapelle, chaque église a son charme propre et son intérêt particulier : que ce soit dans la simplicité des sculptures des tympans ou des chapiteaux, les thèmes représentés par les sculptures ou les fresques, la couleur de la pierre qui varie du blanc au rouge en passant par toutes les nuances d’ocre, chaque visite fut le propos d’une nouvelle découverte et d’une nouvelle émotion !

La priorale d’Anzy le Duc

Le haut clocher octogonal domine le petit village et le paysage paisible du Brionnais. C’est l’une des haltes majeures sur la route des églises romanes. L’église était celle d’un prieuré bénédictin dont les origines remontent au 9e siècle.

La nef et le chœur comptent 40 chapiteaux romans, décorés de scènes historiées de thèmes bibliques, de scènes allégoriques ou symboliques, d’animaux fantastiques ou de motifs végétaux. 

Bois Sainte Marie

Édifiée à la fin du XIème siècle, l’église Notre Dame de la Nativité de Bois Sainte Marie est l’une des plus importantes du Brionnais. Ce monument a été littéralement sauvé de la ruine par une restauration au XIXème siècle. Il possède le seul déambulatoire du Brionnais, délimité par une jolie colonnade. Les chapiteaux de la nef, très expressifs, illustrent l’affrontement des forces du Bien et du Mal.

Petite église par la taille mais grande par sa richesse architecturale, l’art roman dans toute sa splendeur ! Mérite largement un détour.

Paray Le Monial, la basilique du Sacré Coeur

Située au sud du département de la Saône et Loire, Paray le Monial abrite l’un des joyaux de l’art roman! Il l’est d’autant plus que c’est la reproduction à une échelle plus réduite de la plus grande église de la chrétienté au Moyen Age, à savoir l’abbatiale de Cluny, qui, aujourd’hui a presque entièrement disparu.

C’est aussi une cité de pèlerinage très vivante car c’est ici que le Christ est apparu plusieurs fois à une religieuse ce qui sera à l’origine de la dévotion au Sacré-Cœur.

En 1875, devant l’affluence des pélerins autour des reliques de Marguerite-Marie Alacoque, le pape Pie IX élève l’église au rang de basilique. 

L’intérieur de la basilique  du Sacré Coeur de Paray le Monial est saisissant par l’harmonie et l’équilibre du style roman clunisien. C’est vraiment très beau!

Le décor sculpté de la basilique avec ses 365 chapiteaux sculptés de motifs végétaux, d’animaux légendaires, d’oiseaux, de feuillages, de lions, de grappes, de palmes, de sirènes et d’un moine, mérite toute l’attention des visiteurs.

La restauration récente 2002 à 2005 a été très réussie. Les lustres de Jean-Charles Detallante sont particulièrement remarquables. Le décor de ces lustres est un écho au bestiaire roman.

Qu’on soit croyant ou non, Paray le Monial est un des lieux qu’il faut voir quand on visite la Bourgogne.

Une visite de Paray-le-Monial est aussi l’occasion d’une déambulation au travers des rues pittoresques de cette cité, située au cœur du pays charolais.

Saint-Gervais en Brionnais

L’église Saint-Germain-et-Saint-Benoît de Saint-Gervais en Brionnais est une petite église romane datant de la fin du XIe siècle.

Si vous êtes un peu simplet ou fou, une seule destination : Saint-Germain-en-Brionnais. L’église abrite un débeurdinoir (débeurdinoir vient de beurdin, en patois local « bête ») : autel de pierre percé d’un trou pour passer la tête, destiné à soigner la bêtise humaine. Mais attention, l’efficacité n’est pas assurée, puisqu’il est possible de prendre la beurdinerie de celui qui est passé avant !

il n’existe que deux débeurdinoirs dans le monde : un à Saint-Menoux et un à Saint-Germain.

Saint-Christophe en Brionnais et son marché aux bestiaux

Chaque mercredi, dès l’aube, le village de Saint-Christophe s’anime de son hebdomadaire marché aux bovins, une institution pour les agriculteurs de bovins charolais et une curiosité pour tous!

C’ est LE RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE pour approcher la charolaise, la star de la région! Datant de la fin du XVe siècle, le Marché aux Bestiaux est l’un des plus anciens de France.

C’est sur ce Mur d’argent du marché aux bovins que traditionnellement s’échangeait l’argent des transactions entre maquignons.


C’est dans un cadre exceptionnel, que ce « spectacle » de vente peu commun allie le passé et le présent. Nous avons pu participer aux transactions traditionnelles de gré à gré et aux enchères passées dans le cadran moderne ! La pression montait au fur et à mesure que le cadran tournait !

Une visite guidée (que nous vous recommandons) suivie d’une sympathique dégustation de viande charolaise et de Macon blanc, nous a permis de comprendre les arcanes de la vente des bovins !

La renommée de ce marché historique va bien au-delà des frontières de la Saône-et-Loire!

La Clayette

Pour ce séjour, nous nous sommes installés dans le petit village de Colombier en Brionnais non loin de la jolie bourgade de Clayette, implantée en amphithéâtre le long d’un étang.

Joyau de cette ville, le château médiéval, remanié au XVIII et XIXème siècle, se mire dans les eaux de ses douves.

Erigé en 1380 au bord du lac, il est entouré d’eau, ce qui en fait l’un des sites les plus pittoresques de Bourgogne-Franche-Comté ! Il appartient à la famille de Noblet depuis 1722, soit depuis 3 siècles…

Si vous passez par La Clayette et êtes amateurs de bonne viande charolaise, je vous conseille le restaurant « La belle époque » juste en face du château!

Le village de Colombier-en-Brionnais

C’est ici que nous avons posé nos valises!

Le nom de ce village de Colombier vient du latin « Columbarium » qui désigne le pigeonnier. Il témoigne donc, à cette époque, de la présence d’une ancienne seigneurie, car l’élevage des pigeons était réservé aux nobles.

Le Brionnais, un terroir où tous les chemins mènent au Roman! Berceau de la viande charolaise, le Charolais-Brionnais déploie un large éventail de produits d’excellence, fruits d’une agriculture et d’un élevage mêlant tradition et exigence. Une belle découverte!

Les splendeurs de la Corse du Sud

Ah, la Corse ! Une destination qui n’en finit pas de nous faire rêver, côté mer et côté montagnes. Ajaccio, Propriano, Bonifacio, Sartène, Porto Vecchio… Nous partons en septembre 2022 explorer les splendeurs de la Corse du Sud. Nous embarquons à Toulon sur Corsica Ferries pour une traversée de nuit. La mer est calme, la cabine confortable, c’est parfait!

La Corse-du-Sud recèle de nombreuses merveilles naturelles qui n’en finiront pas de nous couper le souffle. Des plages paradisiaques, des possibilités de superbes randonnées, des excursions en mer (dans les îles de Lavezzi entre autres), des villages typiques perchés dans la montagne. Difficile de présenter en quelques mots cette île bénéficiant d’un environnement exceptionnel !

Ajaccio et les iles sanguinaires

Nous arrivons tôt le matin à Ajaccio, capitale de l’île de Beauté et ville natale de Napoléon Bonaparte. Après un petit déjeuner sur le port, nous partons déambuler dans la vieille ville. Ses rues dévoilent des maisons colorées où il fait bon se balader, comme la rue Fesch, commerçante et piétonne.

On s’en va aussi flâner au marché, place du Maréchal Foch. Il se tient là chaque jour de l’année et régale les gosiers affamés de bonnes salaisons, produits laitiers, fromages et autres légumes frais.

L’endroit idéal pour se concocter un casse-croûte avant de partir arpenter la ville… ou les Iles Sanguinaires !

Situées à 12 km d’Ajaccio, les îles Sanguinaires sont symboliques à Ajaccio! Sur place, nous suivons le sentier qui vous amènera au phare des îles Sanguinaires. Il y a peu de monde, la mer est sublime! Le coucher de soleil est l’un des musts sur les îles Sanguinaires ! Dommage, nous devons quitter Ajaccio pour Propriano ou notre location nous attend.

Propriano au cœur du Golfe du Valinco

Nous nous installons pour une semaine à Propriano qui se situe au milieu de l’axe Bonifacio/Ajaccio, le village est surtout balnéaire et ne possède pas un charme fou. Par contre, Propriano est un super camp de base pour explorer les alentours. Nous avons été découvrir les environs du port et du centre-ville, avons bien profité des longues plages de sable à l’eau cristalline et de quelques petits restos sympas.

Filitosa, haut lieu de la préhistoire corse

Nous voici à Filitosa, l’un des sites préhistoriques les plus importants de l’île de Beauté. Fleuron de l’art mégalithique insulaire et considéré par les scientifiques comme l’un des plus énigmatiques site culturel de Méditerranée, c’est l’une des plus belles collections d’art préhistorique en Europe. Filitosa nous offre un panorama sur 8000 ans d’histoire humaine.

Un lieu chargé d’histoire, au beau milieu des oliviers. Tout commence au Néolithique ancien. Les rochers servent alors d’abris aux hommes. Puis, vers 3 300 av. J.-C., les premiers menhirs voient le jour. Et 1 500 ans plus tard, ils sont sculptés ! Véritablement mystérieux, le site était autrefois un important lieu de culte, comme en témoignent les gigantesques autels. Il n’a pas perdu de son mystère… les statues semblent nous fixer des yeux.

La vieille ville de Sartène

Sartene est une jolie petite ville dans l’arrière-pays corse sur la route entre Roccapina et Propriano. Corse jusqu’au fin fond des ruelles, Sartène fait partie de ces villes où il fait bon vivre et prendre son temps. À notre arrivée, on est d’abord subjugué par ses hautes façades, grises et brunes. Puis on aime flâner sur sa grand-place, authentique, agréable, avec quelques terrasses de café aux chaises en osier. Les jours de marché, on vient déguster et acheter des produits bien d’ici.

D’escaliers de pierre en petits passages secrets, nous partons à la découverte de ses petites rues pavées biscornues, derrière l’église Santa Maria.

Bonifacio : la ville haute et les falaises

Une merveille que Bonifacio! Un miracle qui donne l’impression d’un mirage… Perchées sur d’infinies falaises de calcaire, les maisons de la Ville Haute font fièrement face à la mer, depuis des siècles.

Le meilleur moment pour découvrir Bonifacio ? Plutôt le matin tôt : les lumières sont belles, les magasins encore fermés et les visiteurs moins nombreux. Sinon le soir, au coucher du soleil !

Cette ville étincelante à toute heure de la journée, on la doit aux Génois. Ils construisirent d’abord un fort, puis une ville fortifiée entourée de 2,5 km de remparts. Le sentier balisé qui démarre au col Saint-Roch est d’ailleurs un incontournable. Une heure et demi durant, on se balade le long des falaises, cheveux au vent, comme suspendu dans le vide.

Nous aimons nous perdre dans les rues de la Ville Haute, pour admirer les façades des vieilles maisons de pierre, où le linge sèche en plein air.

Nos pas nous mènent au cimetière marin surplombant Bonifacio. Le « Campu Santu », cimetière marin à la beauté sans égal, se dresse majestueusement face à la mer.

Dans cet écrin de spiritualité aux allures de Grèce antique, nous nous laissons gagner par le calme olympien qui en émane. Les majestueux tombeaux blancs, témoignent d’une richesse familiale historique. Il se dégage de ce cimetière marin une douce sérénité renforcée par la patine du temps.

Et puis il y a aussi ce fameux port, tout aussi miraculeux, dans la Ville Basse. Profond de 1,5 km, il s’avère être le meilleur mouillage de la Méditerranée occidentale. On s’amuse ici à observer les yachts extravagants. C’est aussi là qu’on prendra le bateau, pour nous rendre aux îles Lavezzi.

Les Îles Lavezzi

Les Lavezzi, archipel de 8 îles à 3 km au large de Bonifacio, sont un vrai petit paradis. On s’y rend évidemment par la mer. Ici, pas un bruit, pas un commerce, pas une voiture, pas un lieu où passer la nuit… et pas de végétation, non plus ! Rien. Rien d’autre que d’étranges îlots de granit et d’envoûtantes langues de sable blanc.

Les eaux cristallines viennent amplifier le cliché carte postale. La Méditerranée ne nous a jamais parue aussi translucide qu’ici ! D’ailleurs, même pas besoin de mettre la tête sous l’eau pour observer les poissons : on les aperçoit déjà à la surface…

Un pique-nique, une plage, les pieds dans l’eau : ce site, protégé, paisible, réveille en nous le goût des choses simples.

Porto Vecchio et le golfe

Pour notre dernière étape de 5 jours, nous nous installons à Porto Vecchio sur la côte est de l’île.

Le charme de Porto Vecchio, on le trouve surtout dans la Ville Haute et notamment du côté de la place et de l’église, toutes deux adorables. Nous sommes ici, encore une fois, sur les traces des Génois : ce sont eux qui ont érigé la citadelle tout en haut d’un promontoire rocheux en porphyre rose. Les bastions et la grande porte génoise sont là pour le prouver !

Depuis Porto Vecchio, il est facile de faire un saut à la plage ! Elles ne manquent pas, par ici… et font d’ailleurs partie des plus belles de Corse. Pour ne citer qu’elles : Palombaggia, Santa Giulia, Cala Rossa…

Les Aiguilles de Bavella, dans l’Alta Rocca

Situées à 40 km de Solenzara, les aiguilles de Bavella semblent vraiment percer le ciel. Autour, une vaste forêt, où cohabitent pins, sapins, châtaigniers et cèdres vient parfaire le mystère des lieux. Un paradis pour randonneurs et amateurs d’escalade, que ces montagnes !

La D268, depuis Solenzara, est sans aucun doute LA route à emprunter pour mesurer toute la majesté des aiguilles de Bavella. Pour les admirer comme il se doit, on se rend au col du même nom, à 1 218 m d’altitude.

Chaque année des centaines de pèlerins viennent rendre hommage à la vierge blanche de l’Alta Rocca, face aux célèbres aiguilles. Les processions et les célébrations de Marie, sainte protectrice de la Corse, sont nombreuses sur l’île. Celle de Bavella a une particularité, le cadre unique des Aiguilles de Bavella. Notre-Dame des Neiges, c’est le nom qu’ont donné les habitants à la vierge qui leur est apparue en plein hiver.

Village carrefour niché au-dessus des chênes et des forêts de pins maritimes, Zonza séduira les amoureux de la nature. La commune de Zonza est devenue la capitale touristique de l’Alta Rocca.

Pendant ces quelques jours passés à Porto Vecchio, nous avons pris le temps de buller sur les plages de rêves qui s’égrainent le long de la côte. Entre décors de carte postale et eaux cristallines nous nous sommes régalés!

Nous avons eu un joli coup de cœur pour cette Corse du Sud ! Des plages paradisiaques à la montagne, des villages pittoresques aux sites d’exceptions, elle recèle de vrais trésors ! Nous y avons passé de merveilleuses vacances!

La côte amalfitaine

Joyau de l’Italie du sud, la côte amalfitaine est certainement l’une des plus belles côtes d’Italie. Des montagnes abruptes se jetant dans la mer Tyrrhénienne, une route sinueuse et étroite, des villages perchés entre mer et ciel, une gastronomie délicieuse, nous voici ici dans un décor et une atmosphère de carte postale.

Longue de 50 kilomètres, de Sorrente à Salerne, la côte amalfitaine est devenue célèbre grâce à la multitude d’artistes et de personnalités qu’elle a séduit. Et on comprend pourquoi: des montagnes à pic sur la mer turquoise, des petits villages colorés en escaliers, des brassées de bougainvillées, le ciel bleu, la dolce vita, tout simplement!

Nous avons pris la route de Sorrente à Atrani, en passant par les magnifiques villages d’Amalfi ou de Positano, sans oublier la parenthèse enchantée sur la mythique île de Capri !

Sorrente, point de départ idéal pour la côte et pour Capri ! 

Capitale du limoncello, balcon sur la baie de Naples, cette ville animée est posée au sommet d’une imposante falaise. Le front de mer en contrebas est très impressionnant et photogénique, avec ses falaises qui tombent à pic dans la mer, et ses plages aménagées, le tout avec le Vésuve en décor de fond. 

Positano, village de carte postale, accroché à la montagne !

Le Corbusier résuma bien ce somptueux village, accroché à son éperon rocheux : « Ce n’est pas possible mais cela existe ». Oubliez les superlatifs et laissez vous porter par la beauté des lieux, car c’est sans aucun doute l’un des sites les plus spectaculaires d’Italie.

Au bout d’un ruban d’asphalte, aussi sinueux qu’étroit, émerge Positano avec ses maisons blanches et pastel, suspendues à la paroi, comme de simples excroissances de la pierre.

Si l’on affirme souvent que la ligne droite est le plus court chemin entre deux points, Positano dit le contraire. Tout n’est en effet que courbes et enchevêtrement de ruelles et d’escaliers. Cela fait tout son charme ! En vous promenant dans ses ruelles, vous trouverez des cafés pittoresques et des boutiques où règne encore une atmosphère des années 70.

Plus qu’à une ville, Positano ressemble à un miracle architectural. 

Ravello, balcon sur la baie, pour prendre de la hauteur !

Perchée sur les versants de la vallée du Dragone, moins exposée au flux touristique, Ravello déploie sa magie sans forcer, juste en invitant le voyageur à prendre un peu de hauteur et s’élever face au golfe de Salerne.

Amalfi, beauté maritime!

Selon la légende, Hercule aurait créé Amalfi pour offrir la plus belle des sépultures à la nymphe qu’il aimait.

Bien que l’on se trouve dans la ville natale de Flavio Gioia, l’inventeur de la boussole, on se perd avec joie dans son dédale de ruelles bordées de citronniers qui servent à élaborer le fameux limoncello.

Amalfi, comme la plupart des villages de la côte, a conservé une grande partie de son charme d’antan. Plus grande que ses comparses, elle possède plusieurs places animées reliées par des rues piétonnes bordées de restaurants et de boutiques. Vous pourrez aussi y admirer sa cathédrale Sant’ Andrea !

Atrani, le charme discret !

Dans le prolongement d’Amalfi, ce petit village plus au calme entre mer et falaise mérite le détour!

L’île de Capri, symbole de la dolce vita!

Capri est une île magique, aux falaises impressionnantes, parsemée de pins, de citronniers et d’oliviers et offrant de nombreux balcons donnant sur la Méditerranée…

Ici la mer est bleu cobalt, la lumière exceptionnelle et le long des côtes se succèdent grottes et faraglioni, ces stacks rocheux émergeant de l’eau, comme autant de joyaux naturels. Sur les hauteurs, ce sont sites sauvages et vues panoramiques.

Il n’y a rien de plus à rajouter, le charme opère immédiatement.

Herculanum, un trésor!

Herculanum tient son nom d’Hercule qui l’aurait fondée en rentrant de voyage en Ibérie. Autrefois située au bord de la mer, cette grosse bourgade était une station balnéaire plus petite et moins animée que son illustre voisine, la commerçante Pompei.

Pourtant, certaines de ses maisons sont nettement plus raffinées, en particulier celles qui se trouvaient sur le front de mer. Les édifices sont beaucoup mieux conservés qu’à Pompei et dégagent une atmosphère à la fois intime et énigmatique.

Située à une quinzaine de kilomètres et encore plus proche du volcan, cette petite ville a été complètement ensevelie sous une couche de boue et de lave.

Mais elle est mieux conservée que sa voisine car, pour la plupart, les 2 étages des édifices sont encore intacts. On peut encore voir à l’intérieur de nombreuses belles fresques et mosaïques qui mettent en évidence le luxe de la ville avant l’éruption.

Les matières volcaniques accumulées à Herculanum ont également permis une conservation extraordinaire du site : le bois n’a par exemple pas été dissous comme à Pompéi et on a pu retrouver un grand nombre d’objets et de mobiliers inédits et malheureusement détruits à Pompéi.

L’état de conservation du site est vraiment exceptionnel et l’immersion dans la vie antique y est donc encore plus saisissante.

Plus petite et plus intimiste, c’est une belle visite complémentaire à celle de Pompéi…à ne pas rater!

Une journée à Pompéi

Visiter Pompéi, c’est se plonger dans les couloirs du temps ! Le fabuleux site archéologique est un musée à ciel ouvert arborant les détails d’une vie de tous les jours.

L’éruption du Vésuve en l’An 79, ensevelit la ville de Pompéi sous 5 à 6 mètres de pluies de cendres et de pierres ponces, faisant plusieurs milliers de morts. Tout s’est éteint à tout jamais en deux jours…!

Enfouie sous les sédiments volcaniques, non érodée par les intempéries et les imprécations du temps, la ville fut oubliée pendant plus de 1500 ans et c’est au 17ème siècle qu’elle fut redécouverte dans un très bon état de conservation.

Les cendres générées par l’éruption volcanique se sont transformées en une couche protectrice qui a traversé les siècles. Imaginez la scène il y a près de 2000 ans, lorsque le Vésuve est entré en éruption. Un nuage de cendres et de poussière s’est élevé à près de 20 km de haut projetant des roches en fusion sur des kilomètres à la ronde. Durant 20 heures d’affilée, une pluie de cendre s’est abattue sur Pompéi. Terrible et apocalyptique!.

Ce n’est qu’au XVIème siècle que l’on a redécouvert cette cité antique. Les fouilles quant à elles n’ont démarré qu’en 1748 et n’ont jamais cessé depuis.

Si vous cherchez l’endroit le plus fréquenté du site de Pompéi, alors vous l’avez trouvé ! Le Forum est en effet le noyau de la ville. C’est la place principale de Pompéi où s’élevaient des édifices religieux, politiques, économiques et administratifs.

Dans les thermes il y a deux espaces de part et d’autre des chaudières. Une section pour les hommes et une section pour les femmes. Attenants à cette salle, il y a un vestiaire, une salle de bain à eau froide, une salle tiède, et une salle chaude pour accueillir tout le monde. Et du monde, il y en avait car les thermes étaient publics, pas cher, et donc très fréquentés.

La maison du Faune: C’est la plus grande maison de Pompéi qui tire son nom de la statue dans la cour avant. Rien que 2970 m² de propriété !

Côté visite, il y a une grande cour à l’arrière où il ne faut pas rater la mosaïque très détaillée d’une scène de bataille. Sinon, les jardins sont également intéressants.

Le temple d’Apollon, est le plus vieux bâtiment dans le forum.

Les rues de Pompei possèdent toutes des passages piétons surélevés qui permettaient aux passants de ne pas se mouiller les pieds en traversant pendant les fortes pluies mais aussi aux chars de passer. C’est l’une des curiosités du site archéologique de Pompéi !

Les 2.000 habitants qui n’ont pas réussi à fuir la colère du Vésuve en l’an 79 furent ensevelis sous la lave instantanément. Une fois les corps décomposés, ils ont laissé places à des espaces creux. Des siècles plus tard, les archéologues ont réussi à détecter ces espaces vides et les ont remplis de plâtre liquide. Aujourd’hui on peut voir ces moulages d’hommes et de femmes et même d’animaux pétrifiés à jamais. Les traits et les gestes terrifiés sont capturés eux aussi à jamais. Impressionnant et marquant.

Et oui, et sans transition, il y a aussi des bars à Pompéi ! Les amphores sont encore visibles. C’est là que le précieux liquide était stocké.

Pompéi s’enorgueillit d’honorer l’amour sous toutes ses formes. Capitale du plaisir, elle compte des dizaines d’établissements réputés.

L’amour est présent, sous toutes ses formes, du plus sentimental au plus vulgaire. Dans l’ensemble de la cité, on a dénombré au moins vingt-cinq lupanars, dont la direction est parfois indiquée par un phallus gravé dans les dalles de la rue ou peint sur un mur.

Cependant, la présence d’un tel attribut n’est pas obligatoirement liée à un lieu de plaisir. En effet, à Pompéi, comme dans tout le monde romain, le phallus est censé protéger du mauvais œil et il est normal de le représenter un peu partout pour écarter le mauvais sort d’une maison et de ses habitants.

Le visiteur peut ainsi découvrir des scènes préservées de la vie d’antan, arpenter des rues romaines et jeter un coup d’œil dans des maisons, temples, échoppes, cafés, amphithéâtres et même un lupanar vieux de deux millénaires.

Visiter Pompéi c’est faire un voyage dans l’histoire et dans le temps, au cœur de la vie des ses habitants. C’est aussi découvrir leurs habitudes et leur vie quotidienne d’une façon privilégiée et unique.

Bella Napoli !

Direction Naples, la ville italienne aux multiples facettes. Visiter Naples, c’est découvrir bien plus qu’une ville! Elle est connue pour traîner de nombreuses casseroles derrière elle, pourtant la beauté est partout pour qui veut bien la voir. Naples peut laisser sceptique, mais nous avons décidé d’aller voir plus loin que le tas d’ordures qui peut s’éparpiller dans les rues. Nous y avons passé quelques jours en avril 2008 avant de filer vers Sorrente et la magnifique côte amalfitaine.

Cette ville réputée pour être « sale » peut facilement décourager, mais ne restez pas sur des aprioris. C’est au fil de ses découvertes, que l’on apprend à l’aimer et à apprécier son authenticité. Comme vous le voyez, nous ne faisons pas partie de ceux qui n’ont pas aimé Naples, bien au contraire, nous l’avons aimé telle qu’elle est, avec son désordre et ses originalités.

Nous avons commencé notre découverte en montant sur la colline du Vomero pour visiter la chartreuse de Saint-Martin qui domine toute la ville: vue panoramique et émerveillement garantis !

A côté de l’église s’ouvre le Chiostro Grande (le grand cloître), il renferme le cimetière des moines, délimité par une balustrade blanche surmontée de sculptures de crânes. Les bustes disposés aux 4 coins du cloître représentent des membres de l’ordre.

Pour regagner le centre historique, empruntez la pedamentina et ses 414 marches. C’est l’un des passages les plus anciens de la ville.

Les quartiers espagnols (Quartieri Spagnoli)

Impossible d’aller à Naples sans passer dnans le quartier espagnol à la fois populaire, vivant et joyeux ! Nous avons adoré déambuler dans ces petites rues animées. Vous y trouverez tout plein de petits restaurants et bars.

Ce quartier conserve une réputation de pauvreté et de criminalité depuis sa création il y a près de cinq siècles ! Néanmoins, les quartiers espagnols ne manquent pas d’intérêt et doivent être visités car c’est ici que l’on peut découvrir l’âme de Naples !

Nous avons flâné dans ces petites ruelles étroites où slaloment voitures et deux roues, où le linge pend aux fenêtres ou sur les terrasses dans la plus pure tradition napolitaine entre des images pieuses… et nous avons bien aimé !

Ce quartier respire la vie (et les odeurs d’essence des scooters, certes) et l’authenticité.

Galleria Umberto I: Symboles du renouveau de Naples à la fin du 19ème siècle, les galeries marchandes étaient le lieu de rendez-vous de la bourgeoisie napolitaine. Aujourd’hui, ces espaces commerciaux réalisés dans le style Liberty (art nouveau) font partie du patrimoine architecturale de la ville.

Lors de votre visite de Naples, n’oubliez pas de passer par la Galerie Umberto I ! C’est une immense Galerie marchande, connue pour son toit voûté et son dôme de verre. Vous y trouverez quelques magasins de chaines, des terrasses de cafés, des glaciers etc… Cette galerie est impressionnante en plus d’être super photogénique!

Inimaginable de visiter Naples sans visiter son Centre Historique ! Même si c’est ici que vous trouverez le plus de touristes, le centre reste un véritable incontournable avec ses petites rues, ses boutiques d’artisans locaux et ses nombreux restaurants aux prix très abordables !

Il faut prendre le temps, s’installer à une terrasse et s’ imprégner de l’atmosphère très particulière qui se dégage du coeur de la cité.

Et dans le centre, il est une rue qu’il faut absolument aller voir! Elle est connue sous le nom de rue San Gregorio Armeno, mais chez les Napolitains, elle est connue sous le nom de rue des crèches. Dans cette ruelle, c’est Noël pratiquement toute l’année, les artisans fabriquent à la main, depuis des siècles, des figurines pour décorer la crèche.

L’humour napolitain émerge parfois dans la création de statues kitsch, irrévérencieuses et ironiques qui décrivent avec sagacité l’actualité italienne et internationale : du politicien du moment au joueurs de foot (Maradona principalement parce qu’il est célébrée par les Napolitains comme une divinité).

Dans ces rue étroites, nous avions l’impression de faire partie d’une comédie napolitaine! 

Voici le Castel del Ovo, l’une des vues les plus célèbres de Naples : un puissant château agrippé à son île, avec le Vésuve en toile de fond. Pourquoi cet étrange nom de château de l’Œuf ? La légende dit que Virgile, le célèbre poète latin, y aurait déposé un œuf en or, qui ne devait en aucun cas être déplacé, au risque de faire encourir à la ville les pires dangers…

Citadelle fortifiée, il fut résidence royale mais aussi siège de la Marine. Aujourd’hui il accueille des expositions temporaires, congrès et diverses manifestations.

Naples, ses marchés, sa cuisine

La cuisine napolitaine a largement influencé la gastronomie italienne au fil du temps. Tomates et légumes poussent à proximité des pentes du Vésuve et les agrumes de la côte amalfitaine sont magnifiques.

Très central, le marché Pignasecca se déploie sur la piazza du même nom. On y trouve entre autres des boulangeries, des triperies, des boucheries et des fromageries-charcuteries. Un passage par le Mercato Pignasecca est l’occasion de s’inspirer pour un pique-nique ou de faire le plein de provisions pour cuisiner à la napolitaine.

Arriver à Napoli, c’est entrer dans le royaume de la pizza! Qui ne connaît pas la réputation sans frontière de la très fameuse pizza napoletanamémorable avec sa pâte mince et souple tel une crêpe fine, ses saveurs authentiques et son parfum de cuisson au feu de bois?

Parmi les cornetti, nous avons découvert à Naples les traditionnelles sfogliatelle. Il s’agit de petits chaussons de pâte feuilletée farcis de ricotta sucrée et de petits morceaux d’agrumes confits. Un régal! A manger au bar avec un ristretto, j’adore!

De l’autre côté de la baie de Napoli se trouve la ville de Sorrento ainsi que la magnifique région de la côte amalfitaine, où le citron et le limoncello sont rois.

Le limoncello est servi en fin de repas, avec ou après le café, pour terminer la soirée sur une incomparable note de fraîcheur citronnée!

Naples est une ville au caractère bien trempé, de celle que l’on n’oublie pas après son séjour. Anarchique, bruyante, désordonnée… Elle l’est toujours, et c’est ce qui fait son charme. Une ville pleine de vie, avec les enfants qui jouent au foot sur les places, le linge qui sèche aux fenêtres et les napolitains qui parlent fort sur le pas de la porte.

Voilà pourquoi nous avons aimé Naples!

Sur les pas des conquistadors

ll n’existe pas une Espagne, mais plusieurs. Sans entrer dans le débat politique sur l’autonomie de telle ou telle région, le voyageur qui traverse la péninsule ibérique pourra constater l’extraordinaire diversité de l’Espagne, un pays qui vit, depuis la fin du franquisme, un renouveau éclatant et une modernisation à grande vitesse. Lire la suite

Madrid me mata!

Austère sous le règne Habsbourg, classique sous les Bourbons ou délurée pendant sa « movida », la capitale espagnole n’a eu de cesse d’absorber l’architecture et les tendances de ses époques. Madrid semble avoir aujourd’hui trouvé sa mesure entre un dynamisme retrouvé, un charme provincial aux abords de ses paseos verdoyants, une identité culturelle forte et un caractère festif bien affirmé.

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