Ce qu’on retient….

 

La découverte de l’Afrique du Sud est très prisée par les touristes en ce moment. Est-ce sa situation à la pointe du continent noir, à la croisée de deux océans, qui semble en faire un centre névralgique de la planète ? Est-ce l’envergure de sa nature, paradis de la faune sauvage, ou la force de son Histoire ?

En trois semaines, nous avons découvert de multiples facettes de la nation arc-en-ciel. Des plages sauvages de la Wild Coast aux plantations de cannes à sucre du Zululand, des plages de l’Océan Indien aux falaises du Cap, en passant par les montagnes du Drakensberg et les réserves animalières, notre autotour fut à l’image de l’Afrique du Sud, riche et varié.

Concernant la faune sauvage, on a fait le plein. Au Kruger bien sûr, mais aussi à St. Lucia, Tsitsikamma et Hluhluwe-Umfolozi. On a ainsi pu inscrire à notre tableau de chasse (photographique of course) : des singes (babouins en tête), des damans (ou dassies), sortes de marmottes-lapins, des autruches, des oiseaux multicolores, des centaines d’antilopes, des koudous, les « Big five » (lion, éléphant, buffle, léopard, rhinocéros), une multitude de zèbres, des girafes, des phacochères, des hippopotames, des crocodiles, des pingouins…..

C’était magique ! Nous nous sommes régalés !

Le principal écueil qui nous a bien stressés pendant tout le voyage fut la conduite à gauche, volant à droite et vitesses à passer de la main gauche ! Les premiers kilomètres ont bien sûr été les plus délicats et quelques points furent particulièrement difficiles à négocier : les intersections, les ronds-points et les créneaux. Sur la côte et au Cap, les routes principales et secondaires étaient impeccables. En revanche, dans le Mpumalanga nous avons dù slalomer entre les nids de poule… et les poules.

D’autre part, partout les gens marchent le long de la route et traversent un peu n’importe où. Les vaches et les chèvres se baladent aussi tranquillement sur les bandes de bitume. Et dans le Kruger, gare aux éléphants et aux babouins! Bref, la conduite en Afrique du Sud a demandé une concentration de tout instant !

L’Afrique du Sud, c’est dangereux ? C’est une vraie question que nous nous sommes posée aussi. Nous avons ressenti une sorte de malaise par moments, mais difficile de déterminer si c’était de la parano ou de la réalité. Les locaux  déconseillent de sortir le soir après 17 heures, et il faut éviter certains quartiers. Là où nous avons le plus ressenti l’insécurité c’est à Johannesburg. Nous n’avons pas tenté le diable et tout s’est très bien passé! Personnellement nous n’avons rien vu de louche mais il faut faire un peu plus gaffe que d’ordinaire et suivre les conseils des locaux.

Par contre a tout moment et partout nous avons ressenti cette culture si spéciale à cette jeune démocratie qui a échappé de peu à la guerre civile, a fait des pas de géant en vingt ans, mais qui devra faire preuve de ténacité pour surmonter ses problèmes. Une simple discussion, un sourire échangé, la visite d’un township nous ont permis de mieux comprendre l’histoire récente de ce peuple en plein bouleversement culturel et social. Nous y avons constaté que si l’Apartheid a bien laissé place à la nation « arc-en-ciel » en faveur de la cohabitation des différentes ethnies, les Blancs et les Noirs se mélangent encore difficilement.

Comment terminer sans une pensée émue pour Nelson Mandela, le père de la nation ?   « Amandla » Madiba !   « La force » est avec ton peuple.

Ce qu’on retient….

 

La découverte de l’Afrique du Sud est très prisée par les touristes en ce moment. Est-ce sa situation à la pointe du continent noir, à la croisée de deux océans, qui semble en faire un centre névralgique de la planète ? Est-ce l’envergure de sa nature, paradis de la faune sauvage, ou la force de son Histoire ?

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